Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ainsi font les mots...

3 mai 2018

Toutes les couleurs

Je ne tourne pas les pages

Je ne saurais oublier

Ce qui a fait mon voyage

Au fil de mes années.

 

Je ne gomme pas ma vie

Comme on efface la craie

D’un vieux tableau noirci

Par le temps et les regrets.

 

Refrain :

Je vis de toutes les couleurs

Fluo, pastel, arc-en-ciel.

Je me promène avec le cœur

Rempli d’émotions au pluriel.

Tantôt douleur, tantôt douceur,

Le cœur rêveur, battant des ailes.

 

Je vis de toutes les envies

De petits riens, de grands tout.

Des plus sages aux jeux interdits

Côtoyant les anges et les fous.

Follement, je m’écris et j’écris

Là-bas, ici, quelques mots doux.

 

Je regarde les photos

Qui me parlent des souvenirs.

Je réinvente la météo

Passée, présente et à venir.

 

J’attrape le temps qui file

A une allure qui me dérobe

Je me découvre d’un seul fil

Je me recolle et rafistole…

Refrain :

Les morceaux de toutes les couleurs

Fluo, pastel, arc-en-ciel.

Je les promène avec le cœur

Rempli d’émotions au pluriel.

Tantôt douleur, tantôt douceur,

Le cœur rêveur, battement d’ailes.

 

Elle vit de toutes les envies

De petits riens, de grands tout.

Elle rit encore quand tout est gris

A l’intérieur, en moi, partout.

Elle est cette petite fille jolie

Qui me rappelle à mes rêves les plus fous…

 

(février 2017)

Publicité
Publicité
3 mai 2018

Une petite voix me parle...

Une petite voix me parle et je l’entends souvent,

Elle vient sécher mes larmes et suspendre le temps,

Et c’est le cœur battant que je relève la tête,

Et c’est le cœur chantant que j’aspire à la fête !

 

Ces paroles enfantines, précieux mélange sucré,

Pétillantes et divines, sont celles d’un ange gardé

Au plus profond de moi, miroir de mes envies,

Gardien de mes émois, auréolant ma vie…

 

Une petite voix me souffle de tendres souvenirs,

Petite voix si douce, caressant mes désirs…

C’est la voix de l’enfance, la voie d’une petite fille,

Petite fleur qui danse et dont les yeux scintillent…

 

Une petite voix me parle et elle me dit souvent :

« Je suis la petite fille de tes rêves d’enfant… »

Une petite voix me parle et je lui dis souvent :

« Petite fille que j’étais, je n’t’oublierai jamais. »

 

(2006)

 

3 mai 2018

Et pourtant...

J’ai bien séché mes larmes

Barricadé mon cœur

J’ai verrouillé mon âme

J’ai maquillé mes peurs

 

J’ai rangé le passé

J’ai bien fermé la porte

La clé, je l’ai jetée

Que l’océan l’emporte

 

J’ai bien tourné la page

De mes rêves d’enfant

Je les ai mis en cage

Je vais bien maintenant

 

Et pourtant…

 

Pourtant je me sens vide en dedans

J’avance en oubliant le temps

Sans plus d’espoir ni sentiments

J’ai mis toute ma vie en suspend

 

Et pourtant…

 

Pourtant de tout je me souviens

Mais de tout il ne reste rien

De la vie je n’attends plus rien

Mais bien sûr que je me souviens

 

Je n’invente plus d’histoires

Je n’imagine plus

Un avenir illusoire

Puisque je s’rais déçue.

 

Au risque de souffrir

Je préfère m’en aller

Pour éviter le pire

Pour ne pas retomber.

 

Je vis au jour le jour

Sans penser à demain

Et j’échappe à l’amour

Et depuis tout va bien.

 

Et pourtant…

 

Pourtant il me manque l’étincelle

Le petit plus qui donne des ailes

Et qui fait sourire au soleil

Même à la pluie qui tombe du ciel

 

Et pourtant…

 

Pourtant il me manque l’envie

De croire encore à mes folies  (ou au paradis)

De peindre en rose le ciel tout gris

De dessiner une autre vie

 

Et pourtant…

 

Il suffirait de pas grand-chose

Pour rendre ma vie moins morose

Pour que la chrysalide éclose

Il suffit maintenant… que j’ose

 

Maintenant…

 

(2005)

16 août 2013

De Vents d'Ange et d'Eaux Rage

 

J’ai parcouru des kilomètres, j’ai traversé toutes les rivières,

J’ai approché le paradis mais j’ai aussi goûté l’enfer.

Je me suis perdue parfois pour mieux me retrouver,

J’ai gaspillé du temps pour mieux le savourer.

 

J’ai aimé à tort, j’ai aimé à mourir,

J’ai aimé à corps, j’ai aimé à souffrir.

A la folie, passionnément, pas du tout, à en oublier tout,

J’en ai rêvé tellement fort à me mettre à genoux.

 

Passé con posé tel un fardeau sur mes épaules,

J’ai le poids de ma vie, je la bois et je miaule.

Telle une chatte égarée, mal garée, mal barrée, mal et seule,

Je vois la nuit ce qui le jour m’aveugle.

 

Parce que c’est la mienne et pas celle des autres,

Parce que je suis moi et pas quelqu’un d’autre,

J’ai cessé de chercher et j’ai cherché encore pour mieux me ressembler.

 

Parce qu’il est vain de croire que le bonheur se boit d’une seule gorgée,

Parce qu’un bon vin n’est bon qu’après bon nombre d’années,

Je trinque à ma santé, à la tienne, à la vôtre !

Et je me laisse le temps d’être ce que je suis,

Et je me laisse le temps d’être, de naître et de renaître ailleurs et surtout ici.

10 juillet 2013

Tombe Haut

 

Tombe Haut

 

Je vous écris d’un monde peuplé d’êtres néfastes

Qui cheminant, jasant et faisant mine chaste

S’accouplent avec le diable à peine minuit passé.

Il parait qu’on en meurt à trop les fréquenter

Il parait qu’on s’enterre et qu’on ne revient jamais.

De ce monde-là, on n’en sort pas vivant.

Méfie-toi de la vie qui fleurte avec le temps.

Si la Belle te sourit, le Maître compte les aiguilles qui signeront ta Mort.

 

Je vous écris d’une pièce dont le parfum glacé

Ne présage rien de bon en cette sombre journée.

Autour de vous des yeux se perdant dans l’espace

Autour de vous des gestes robotiques et lasses.

Des visages familiers, autrefois aimants.

Vous ne faites déjà plus partie des vivants.

Vous respirez encore, ils n’entendent plus votre souffle.

Vous êtes déjà passé de l’autre côté.

 

Je vous écris d’une caisse dont l’odeur de sapin

Me monte au nez. Reniflant comme un chien,

Je sens grouiller les vers qui s’invitent au buffet

S’incrustant, culottés, dans mon petit nid douillet.

Je vous écris d’un monde  peuplé d’êtres néfastes

Qui cheminant, creusant et fouillant chienne et chatte

Me font l’amour à mort à peine mon heure sonnée...

Publicité
Publicité
10 juillet 2013

Ainsi font les mots...

 

les-mots

 

Ainsi font les mots...


Ainsi font les mots...

Ainsi va la vie. Ma vie. Ce qu'il en est et ce qu'il en restera.

Ainsi vont les autres. Ces Autres. Ce qu'ils sont et ce qu'ils ne sont pas.

Ainsi passe le temps. Ce Temps. Ce qu'il permet et ce qu'il défait si cruellement.

S'il est un monde où rien ne meurt, c'est encore celui-là.

Celui des mots qu'on écrit et qu'on crie en silence.

Les mots font ainsi silencieusement parler de soi. Et des autres aussi.

De ce qui est et de ce qui n'est pas.

 

Publicité
Publicité
Ainsi font les mots...
  • Ainsi font les mots... Ainsi va la vie. Ma vie. Ce qu'il en est et ce qu'il en restera. Ainsi vont les autres. Ces Autres. Ce qu'ils sont et ce qu'ils ne sont pas. Ainsi passe le temps. Ce Temps. Ce qu'il permet et ce qu'il défait si cruellement.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité